14 décembre 2017
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Tous les bons vivants
malgré la pluie et le vent
dansent avec le temps
Un ami qui meurt
Est une branche qu'on arrache
A l'arbre du cœur
La source du silence
alimente le grand vivier
de méditation
L'arme du silence
L'index posé sur la bouche
Comme sur la gâchette
Même la plus brillante
une étoile n'a jamais pu
retenir la nuit
Un prince chantant
vient d'entrer au firmament
Johnny, un Géant
Diarrhées de rancunes
Pour guérir il faut tirer
la chasse de l'oubli
L'âpre jalousie
Est au menu quotidien
De tous les envieux
Sur le papier terne
Premières lueurs de couleurs
Aurore d'aquarelle
Mourir un matin
C'est le seul et grand chagrin
Que me fit mon chien
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4 décembre 2017
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Tout le temps passé
A l'image du trépassé
N'a plus d'avenir
Les instants qui passent
Sont des présents qui trépassent
A travers l'espace
Dans toute sa splendeur
Tandis que les Vivants meurent
Le temps, lui, demeure
Grâce aux oreillettes
Le cœur d'or est à l'écoute
Des âmes en déroute
Les hommes au grand coeur.
Avec leurs deux ventricules
L'amour véhiculent
Sorti de sa mère
Bébé ouvre grand la bouche
Pour saisir la vie
Sevré des ténèbres
L'enfant ivre de lumière
Lève les paupières
Les Hommes et la Terre
Etaient poussières d'Univers
Avant leur naissance
Phœnix des forêts
Les feuilles mortes ressuscitent
En cendres d'humus
Le feu chasse le froid
Comme les livres l'ignorance
Ou le pain la faim
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4 décembre 2017
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Hasard et Destin
Pour les Humains en chemin
Se tiennent par la main
Crépuscule d'automne
Ciel et terre se drapent d'or
Le soleil s'endort
La guerre pourtant triste
Inspira bien des artistes
La muse persiste
Valet de la mort
La grippe espagnole faucha
Les champs de bataille
N'oubliant personne
La mort frappe à toutes les portes
Pour nous inviter
Alchimie d'automne
Les bois sont de grands trésors
Leurs feuilles deviennent or
Le match terminé
Ensemble au Petit café
Bonheur partagé
Rencontres d'antan
Saveur des troisièmes mi-temps
Qui duraient longtemps
Bien loin des tirelires
Le sport rien que par plaisir
Un monde de sourires
Le train de l'amour
Qui conduit les navetteurs
Est toujours à l'heure
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4 décembre 2017
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Le peintre avec l'eau
et les poils de ses pinceaux
bâtit des châteaux
Une petite fenêtre
Réfractaire dans les ténèbres
S'ouvre à la lumière
Les fenêtres ouvertes
Arrosent d'air et de soleil
Toutes les plantes vertes
Un peu de frayeur
Halloween fustige la peur
Pour notre bonheur
Perdus dans une gare
Deux cœurs se trouvent parfois
Sur la même voie
Vieux instantanés
Classés pour l'éternité
Album de clichés
Lire dans sa prison
L'imagination s'évade
Vent de liberté
Le gros potiron
exhibe son beau ventre rond
Le flan sera bon
Loin de la plaisance
Naviguer vers l'inconnu
Une renaissance
Accouchant de Morts
La guerre inspire les artistes
La muse rôde encore
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9 novembre 2017
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9 novembre 2017
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Le soleil de l'aube
Aux chauds crayons de lumière
Dessine l'horizon
Toutes les cartes en main
Les hommes choisissent le chemin
Qui mène au destin
L'encre du destin
Couchée sur un parchemin
Est indélébile
Saison des couleurs
l'automne offre du bonheur
aux peintres enchanteurs
Marée d'un sourire
Plus efficace pour séduire
Que des flots de dires
Le soleil altruiste
Offre un dernier reflet d'or
Puis il fait le mort
Narcisse crie sa rage
envers les poissons qui nagent
et brisent son image
Tous les amis louches
Lorsque la misère nous touche
Partent comme des mouches
Alchimie d'automne
Les chênes deviennent des trésors
Leurs feuilles sont en or
Marathon d'amour
D'un cœur qui jour après jour
Palpite toujours
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9 novembre 2017
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Pourquoi savoir l'heure
si on a pas le bonheur
d'apprécier le temps
La plume légère
Tout à la merci du vent
Vague dans les airs
Une plume déflore
Les pages vierges d'un cahier
Une histoire va naître
Les superstitieux
prient pour ne pas trépasser
un vendredi treize
Les poèmes moroses
sont des vers à l'eau de rose
pour tarir les peines
Quand le ciel est gris
l'optimiste a la patience
d'attendre le soleil
Petite bille de Terre
sur le billard du cosmos
Gare aux caramboles
Des grains d'univers
volent au vent dans un désert
parsemé d'étoiles
Quand le jour s'enfuit
l'une apparaît avec l'autre :
la lune et la nuit
Fidèles du smartphone
Si proches des gens qui sont loin
Et si loin des proches
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9 novembre 2017
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Le ciel s'assombrit
Ce n'est pas l'heure de la nuit
C'est l'espoir qui fuit
Un jour de tristesse
L'aurore se transforme alors
en long crépuscule
Les chauves en automne
Rêvent des arbres en hiver
Avant le printemps
Comme des plumes d'oiseaux
Les feuillus perdent leurs feuilles
Et muent en automne
Tout l'art de séduire
Les humains lancent un regard
Les fleurs, un parfum
Tous les bons vivants
malgré la pluie et le vent
dansent avec la vie
Les fleurs de paresse
ne portent jamais les fruits
de la récompense
Scène de recueillement
Le calme avant la fureur
du vil ouragan
Katrina, Irma
Deux mignons prénoms de filles
pour de vraies furies
Narcisse crie sa rage
envers les poissons qui nagent
et brisent son image
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9 novembre 2017
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Ôtant sa couronne
L'été qui nous abandonne
La donne à l'automne
Automne généreux
De l'argent pour les cheveux
De l'or pour les feuilles
Les notes de pluie
sont de jolies mélodies
qui bercent la vie
Voir la vie en rose
Occulter les idées noires
Bonheur en recette
Craignant l'éclatement
le serpent ventripotent
change de vêtements
Mosaïque sur toile
Un mélange de ciel et Terre
Des touches de lumière
Grand Vol migratoire
L'escadron d'oies en Victoire
parade dans le noir
Cantique dans le ciel
Pour rejoindre le soleil
Chorale d'oies sauvages
Germant lentement
Dans les sillons de la vie
Une graine d'artiste
Tournage avec Dieu
Paradis de tout acteur
Pour l'Eternité
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29 septembre 2017
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08:32
Chaque aurore éclose
Est comme une belle rose
Que le temps arrose
La philosophie
L'art d'appréhender la vie
Comme bonne amie
Mirage de la faim
Très tôt au petit matin
Un croissant de lune
En quatre saisons
je fais le tour du soleil
en gardant raison
Grands Vols migratoires
En escadrons en Victoire
Les oies fuient le froid
En quittant la piste
les joyeux cyclotouristes
savourent la Trappiste
Après maints efforts
bons moments de réconfort
avec la Rochefort
Les jambes s'emballent
lorsque surgit la fringale
Urgence d'une Westmalle
Les bidons sont vides
La Chimay bleue soignera
les gorges arides
Méchant coup de pompe
Rien de meilleur qu'un Orval
pour guérir le mal
Published by bibliopoete-beloeil
